L’école ivoirienne est aujourd’hui sujet à débat. Dans la mesure où les résultats des élèves au cycle primaire soulèvent des inquiétudes auprès de la population et des partenaires du système éducatif. Plusieurs pistes de solution sont ainsi proposées afin de donner à l’école, son lustre d’antan. C’est dans ce cadre qu’intervient notre étude. Elle vient proposer aux autorités, l’intégration des films d’animation dans le programme scolaire au cours préparatoire. Mieux, ces films doivent intervenir comme outils d’exploitations pédagogiques. Le choix de cette méthode réside dans le fait que les films d’animation ou encore dessins animés renferment des valeurs, des enseignements qui participent à l’apprentissage des tout-petits. Les dessins animés ont la capacité de jouer un rôle d’appui dans l’éducation de l’enfant en apportant, par exemple, des informations sur le monde. Certains dessins animés apportent notamment de nouvelles connaissances, en termes de règles comportementales dans la société. Ils permettent également d’enrichir le vocabulaire de l’enfant en lui apprenant de nouveaux mots ou une nouvelle langue. De ce qui précède, comment les films d’animation pourront-ils contribuer à relever le niveau des élèves du primaire ? Notre étude s’inscrit dans une approche mixte (qualitative et quantitative) et a concerné 80 personnes. On retiendra de cette recherche que la majorité des enquêtés ont préconisé l’usage du dessin animé comme outil d’exploitation pédagogique au cours préparatoire. Nous ne militons pas pour l’abandon de la méthode pédagogique traditionnelle, mais pour la cohabitation entre ancienne méthode et celle des films d’animation. Nonobstant, le fait que certaines personnes jugent de contre-productif l’usage de l’image animée comme instrument pédagogique, notre recherche encourage les autorités à s’y pencher résolument afin de le rendre possible.